La source

Marques essayées :

Lecteurs CD/SACD :

dCS Verdi + dac externe

ESOTERIC K-01X

Serveurs de fichiers :

Apple MacbookPro & Audirvana

QAT RS3

AURENDER SW20

On entend souvent dire que les deux maillons les plus importants d’une chaîne sont la source et les enceintes. Pour moi tous les éléments sont importants car absolument tous, contribuent au résultat final, de la source à la surélévation des câbles d’enceintes, des cônes anti-vibrations et absorbeurs divers aux matériaux du rac et aux parois de la salle d’écoute, de l’horloge, du dac et du préampli à l’amplificateur de puissance, tout ce que vous entendrez est la conjugaison de tous ces facteurs, mais il est vrai que certains points forment le pivot autour duquel la chaîne se déploie et la source en est un.

Si vous avez des réflexions néfastes dans la pièce vous pourrez toujours les corriger, les atténuer, mais si votre source est mauvaise vous ne pourrez rien faire pour la rendre meilleure. Le fait de la poser sur une plaque de granit ne va pas la métamorphoser, si elle est médiocre elle le restera.

Je ne suis pas un grand fan des vinyles, trop heureux d’avoir pu m’en passer avec l’arrivée du CD. Il est vrai cependant que pour de très bons enregistrements et sur du matériel de très haut de gamme, donc hors de prix, on arrive à avoir plus de dynamique avec un vinyle. Encore faut-il avoir les 33 tours à la hauteur! Aujourd’hui avec la musique en fichiers il y a pratiquement autant de qualités différentes que d’enregistrements. Ça va du pire au meilleur !

Dans la jungle des fichiers il faut donc impérativement rechercher les très bonnes prises de son dans des formats de haute et très haute définition, ma préférence va au DSD. La prise de son est capitale (également avec le vinyle du reste) elle peut totalement changer la perception du concert, révéler ou masquer tels ou tels instruments. La prise de son est un Art réservé à des professionnels hors pair, elle est toujours le résultat d’un compromis obtenu après beaucoup de travail préparatoire. J’ai beaucoup d’admiration pour le travail des preneurs de son.

Au niveau de la restitution il y a une nette différence de qualité entre une basse résolution, qualité CD standard (16/44,1 Khz) et les qualités HD qui vont en PCM de 24/44,1 à 64/768Khz et en DSD de DSD64 à DSD512.

Entre un fichier 16/44,1 et 24/96 (en AAC légèrement en dessous de la qualité DSD64) on remarque déjà une bien meilleure qualité de définition des basses fréquences, beaucoup plus de détail, meilleure tenue. Les médiums aigus sont en revanche moins sensibles mais le son sera en général plus précis, mieux défini et propre.

Le problème de ces fichiers est leur prix et leur taille car plus on monte en qualité plus ils sont volumineux et chers. Pour moi ils ont néanmoins sonné le glas du CD. Ils sont beaucoup plus pratiques à manipuler. J’utilise Audirvana sur MacBook et depuis peu un AURENDER SW20 tellement convivial mais de nombreux serveurs de musique (QAT, MERGING NADAC, TOTALDAC, LUMIN) offrent de très bonnes interfaces parfois au sein de leur DAC.

Je ne peux ici que faire l’apologie de Aurender, tous les Aurender sont formidables d’un point de vue de leur facilité d’emploi et polyvalence, ils sont une source pure qui offre une ergonomie unique. Le mien permet de jouer tous les fichiers PCM jusqu’à 386Mhz et les DSD jusqu’à 128. Mais c’est quand je le synchronise par l’horloge dCS U-clock Puccini en USB que je prends la mesure des avantages offerts par l’horloge.

Le lecteur CD n’est donc plus du tout nécessaire sauf pour jouer de vieux CD si on n’a pas pris le temps comme moi de les numériser un à un.

L’ESOTERIC est bien comme lecteur polyvalent, il dispose d’un très bon dac interne et est capable de décoder des fichiers DSD en natif.

Le dCS Verdi est plus ancien et plus lent, il a impérativement besoin d’un dac pour fonctionner.

Audirvana et Mac par USB c’est bien aussi, pas très éloigné de l’Aurender au niveau acoustique (un fichier est un fichier) mais beaucoup moins convivial. Mon Mac qui a également une sortie optique permet cependant beaucoup de souplesse, on sort en USB ou en toslink.

Le serveur QAT RS3 est très bien aussi, il est toutefois limité à 192Khz et je conseille vraiment de le raccorder à un DAC externe car le DAC embarqué n’est franchement pas terrible.

La solution la plus abordable est Mac + Audirvana et ce n’est pas la moins bonne. Certains ont une préférence pour le Mac mini que l’on peut optimiser.

Le balladeur.

C’est une source bon-marché de qualité. L’avantage étant la polyvalence, on débranche son balladeur pour l’emporter en sortant et on le rebranche sur la chaîne hi-fi une fois rentré. Nos fichiers sont en permanence avec nous (on peut (c’est conseillé) avoir une sauvegarde sur un disque dur d’ordinateur, en externe par exemple).

Sur un petit système j’utilise la dématérialisation sur un baladeur, parfois en fichiers HD lorsqu’il arrive à les lire car il est limité dans le format des fichiers.

Mon AUNE X2 est surprenant et relié à un ampli par un câble interconnect RCA-minijack (de ma fabrication) il offre une qualité d’écoute qui n’a pas grand-chose à envier à celle d’un gros système.

L’inconvénient majeur est l’interface qui affiche des listes de morceaux et non pas des images comme les derniers FIO ou Astel&Kern, beaucoup plus conviviaux mais pas encore testés. Enfin la taille de la mémoire est capitale car sur la carte externe de 125GO on ne met pas beaucoup de musique (entre 7 et 10 jours de musique quand-même).